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PRESSE

Diapason 5/5

Antoine Préat fut, entre autres, l'élève de Ludmila Berlinskaïa, Philippe Cassard, Boris Berman et Cédric Pescia. A vingt-six ans, le pianiste montre avec ce premier album qu'il n'a pas seulement l'art d'agencer un programme. Dans les juvéniles Romances sans paroles, hommage évident à Mendelssohn, c'est bien Fauré qu'il nous fait en-tendre, avec ses contours sinueux, son effervescence légère et diffuse.

Loin de certaines lectures pesantes

(Pennetier) ou rigides (Rogé), Préat conjugue générosité, chaleur du

chant et eloquence sait mettre en valeur les voix médianes. Si dans la suite en sol majeur de Rameau, il ne retrouve pas tout à fait le foisonnement et la vitalité (L'Egyptienne) d'un Tharaud (HM), on admire la beauté des proportions et des nuances (L'Enharmonique). Enigmatique et spectral, l'Hommage à Rameau de Debussy convient mieux à la subtile réserve de l'interprète.

Reflets dans l'eau gagnerait à plus d'éclat et de lumière, mais un geste raffiné et précis, un savant étagement des timbres, sont à l'œuvre dans Cloches à travers les feuilles.

Belle idée d'essaimer Enigme : ces trois mélodies de Karol Beffa, sur des textes de Rousseau, Verlaine et Susie Morgenstern, sonnent comme autant d'épures dans la voix de Marie Oppert. C'est en revanche au piano seul, dans l'arrangement de Siloti, qu'il égrène le Kaddisch de Ravel, dont les sonorités singulières offrent une noble conclusion à ce beau récital. Bertrand Boissard

Le Nouvel Obs  5/5

Oyez, oyez, organisa-

teurs et agents de concerts, directeurs de festival! Antoine Préat, pianiste de 27 ans, est le nouveau venu incontournable de la rentrée.

Je n'ai jamais entendu Rameau joué avec cette légèreté, ce mordant, cette volubilité (« la Poule ») et cette poésie de l'intime distillée avec un toucher d'une délicatesse infinie (« les Triolets » et « l'En-harmonique »). Les deux livres d'« Images » de Debussy révèlent un maître des couleurs ductile, orchestral, qui sait aussi chanter la mélancolie de l'« Hommage à Rameau » et de « Cloches à travers les feuilles ». « Mouvement» est lancé à toute allure mais avec quel brio! « Romances » de Fauré tout en charme et vocalité, « Kaddish » de Ravel/Siloti poignant, babioles de Beffa délicieusement murmurées par la soprano Marie Oppert. Grand disque. Vite, des concerts! Philippe Cassard

Classica Mag 4/5

Le titre «Tout ce qui nous entoure» est plus explicite qu'on ne le pense. Antoine Préat estime non sans raison que chacune des pièces qui composent ce programme tout français réagit, d'une manière ou d'une autre, au monde qui entoure  le compositeur. On trouvera donc un assemblage de pages connues et caractéristiques d'un moment de l'évolution de chacun. Avec la Suite en sol majeur de Rameau comme avec les Images de Debussy, on est au cœur de leur esthétique. Les Romances sans paroles de Fauré sont une réaction juvénile au romantisme allemand. Le Kaddish de Ravel, harmonisation d'un chant juif transcrite au piano par Alexander Siloti est un geste de sympathie envers une culture marginalisée. Quant aux trois agréables mélodies de Karol Beffa qui parsèment le programme, elle se situent dans la lignée de la riche histoire de la mélodie

française, en rupture avec les codes contemporains du traitement des textes.Mais les textes répondent aussi aux pièces pour piano: Rousseau précède Rameau, Verlaine Debussy, Susie Morgenstern Ravel. Mais l'essentiel n'est pas dans le programme.Nous découvrons avec le jeune pianiste franco-britannique un talent très original. Son approche des pages classiques se montre très personnelle, libre, légère, très claire et parfois même empreinte d'humour, notamment chez Rameau. Quant à Marie Oppert, Révélation lyrique aux Victoires de la musique 2021, elle fait preuve d'un beau sens du mot et de la phrase musicale.

Jacques Bonnaure

Concert Review

La Nouvelle République (Nohant Festival)

"Malgré son jeune âge, Antoine Préat semble saisir toute la palette des passions humaines."

https://drive.google.com/file/d/1Ven9oBok4k45yAYWUxnknxuE3-Pv5YBv/view?usp=share_link

© 2021 by Antoine Préat

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